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Resrecovery première partie : l'étude sur la récupération des matières organiques

Repenser les voies de traitement des eaux usées et ne plus les considérer comme des déchets mais des ressources à valoriser ? C'est toute une étude, Resrecovery, qui a été menée au CEBEDEAU dans le cadre de Circular Wallonia.

Le traitement conventionnel des eaux usées par le procédé à boues activées est largement utilisé pour l’assainissement des eaux usées urbaines et industrielles avant leur rejet dans l’environnement. Ce procédé nécessite de forts besoins énergétiques, principalement liés à l’aération des bassins, permettant de fournir l’oxygène nécessaire aux micro-organismes pour pouvoir métaboliser la matière organique. Ces eaux usées contiennent des matières riches en carbone qui pourraient être récupérées et directement utilisées comme matière première pour la production de produits biosourcés, réduisant par ailleurs la consommation nette d’énergie de la station d’épuration.

Malheureusement, le potentiel de récupération de ces matériaux reste largement inexploité en Europe occidentale. En général, les seules filières de valorisation existantes se concentrent sur la digestion anaérobie afin de produire du biogaz, dont la valeur ajoutée pourrait être largement plus élevée. Les voies de traitement des eaux usées doivent donc être repensées de manière à ne plus les considérer comme des déchets, mais comme une ressource en eau, en énergie, en nutriments, et autres produits biosourcés.

C’est dans cette optique que le Service Public de Wallonie (SPW) a lancé le projet ResRecovery. Celui-ci a pour but de dynamiser l’économie circulaire, en se concentrant sur la récupération des ressources présentes dans les eaux-usées industrielles et urbaines en Région wallonne.

Le premier volet se concentre principalement sur la récupération de la matière organique contenue dans les eaux usées urbaines ou industrielles. La cellulose, le PHA, le Biodiesel et le Biochar sont parmi les pistes identifiées sur base de différents scénarios prenant en compte des critères tels que la maturité technologique, les coûts de récupération/production, le gisement disponible et le marché potentiel, les modifications de procédé de traitement nécessaires et la (non)concurrence avec d’autres types de valorisations (notamment énergétique)

Si vous désirez en savoir plus, le premier rapport se trouve ici: https://urls.fr/htM61u

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